Blattes (ou cafard)

À quoi servent-ils ?

Blatte ou cafard désignent en réalité le même insecte, qui appartient à l’ordre des blattoptères avec les termites. Alors que blatte est l’appellation scientifique, le terme cafard a un sens péjoratif (d’où les expressions avoir le cafard, cafarder, etc.) et désigne les espèces que l’on trouve dans les habitations. Le terme cancrelat est lui utilisé au Québec.

Elles remplissent des fonctions écologiques indispensables :

  • Elles mangent des matières organiques en décomposition et produisent des nutriments pour d’autres organismes.
  • Pour de nombreuses espèces vivantes, y compris certains êtres humains, les blattes sont un hors-d’œuvre très appétissant. Cela explique pourquoi elles ont appris à se dissimuler au cours de l’évolution pour ne pas devenir le déjeuner de nos congénères.

Cohabiter avec les blattes

Il existe presque 5000 espèces de cafards dont seulement 30 peuvent présenter une nuisance pour les êtres humains.

Les blattes sont des insectes qui se reproduisent rapidement et vivent cachées. Résistant, le cafard apprécie la chaleur, l’humidité et l’obscurité ; c’est pourquoi on le trouve souvent dans la cuisine, la salle de bains et l’arrière des appareils électroménagers. Omnivore, il se nourrit de denrées alimentaires avec une préférence pour le sucré, mais aussi de papier, de cheveux, de matière en décomposition. Les nuisances sont dues à l’odeur nauséabonde qu’il dégage, les excréments marrons-noirs et les maladies qu’il est susceptible de véhiculer.

Les cafards peuvent également contaminer les denrées alimentaires. Les blattes vivent la nuit et peuvent mordent lorsque leur population devient trop importante dans leur habitat et que leurs sources de nourriture sont insuffisantes. Il est vraisemblable que vous les ayez découvertes avant que vous ne soyez mordu.

Pour toutes ces raisons, il est peu probable qu’une cohabitation soit souhaitée.

Evitez de laisser traîner de la nourriture ou des verres d’eau, nettoyez régulièrement votre cuisine et particulièrement vos appareils ménagers, conservez vos aliments dans des boîtes hermétiques. Les litières et la nourriture des animaux peuvent attirer les cafards. Veillez donc à les nettoyer régulièrement. Les meubles de cuisine ne doivent en pas disposer des morceaux ou des miettes de nourriture. En clair, il est important de supprimer immédiatement les sources de nourriture potentielles.

En cas de cohabitation non voulue

Vidéo YouTube : Comment se débarrasser des blattes

Utiliser l’acide borique et de l’oignon

Ce remède constitue un mélange de différents ingrédients pour former une pâte. Pour le réaliser, il faut une demi-tasse de farine classique, un demi-oignon haché, un peu d’eau ou de bière, 3 cuillerées d’acide borique et une pincée de sucre. Mixer le tout dans un récipient. Une fois que la pâte s’est formée, il ne reste plus qu’à en mettre dans chaque partie de la maison et bien repérer les cachettes des cafards. Se servir des bouchons de bouteille pour l’application. Pratique, efficace et économique.

Piéger les cafards avec le laurier

Placer des feuilles de laurier hachées autour des emplacements où s’abritent ces insectes. En effet, les cafards ne peuvent pas supporter l’odeur du laurier. Cette méthode permet donc de les éloigner de la maison.

La cataire pour repousser les cafards

Tout comme le laurier, la cataire dégage une odeur qui est insupportable pour les blattes. Répendre de la cataire partout dans la maison peut aider à écarter immédiatement ces parasites de chez soi.

Utiliser du sucre et du bicarbonate de soude

Les cancrelats sont généralement attirés par les restes de nourriture. Pour transformer cette attirance en piège, l’idéal est de réaliser un mélange de sucre et d’une tasse de bicarbonate de soude. Cette stratégie est déconseillée pour les particuliers ayant des enfants ou des animaux domestiques. Le bicarbonate de soude comme le borax peut causer des irritations.

Appliquer de la terre de diatomée

Il s’agit d’une fine poudre capable de dissoudre la graisse ainsi que l’huile qui occupe la surface de leur carapace. Il suffit de parsemer dans les zones qui sont considérés comme passage, à savoir les ouvertures, les fissures, etc. jusqu’à l’extérieur de la maison. Plus efficace si appliquer durant la saison sèche.

Lutter contre les cafards avec le concombre

Le concombre est un aliment qui se mange cru et propose un goût exceptionnel et d’innombrables vertus. Mais ce que les gens ignorent, c’est que cet ingrédient peut très bien servir à combattre l’infestation des insectes. La technique est très simple. Il suffit de poser des extrémités de concombre sur les étagères et dans tous les coins des pièces. Néanmoins, il ne faut pas oublier de les remplacer une fois qu’ils sont flétris.

L’efficacité de l’huile essentielle de menthe

Mixer 25 ml de cette substance dans une tasse d’eau. Vaporiser dans tous les angles de la maison comme les embrasures de fenêtres et de portes, les placards et bien d’autres zones difficiles d’accès. Si possible 1 à 2 fois par semaine. Fonctionne également avec de l’huile essentielle eucalyptus citronnée, du vinaigre.

Intervenir avec un mélange de plâtre

Une cuillère à soupe de farine blanche, une cuillère à soupe de plâtre et de fécule de maïs. Lorsque la solution est prête, il faudra l’étaler sur l’endroit où passent les cancrelats. Placer une coupelle chargée d’eau près de ce remède peut le rendre plus efficace.

Réaliser des pièges en cartons

Tartiner de glu et garnir d’un peu de phéromones ou de nourriture. Les pièges sont à disposer dans des lieux stratégiques. Nous pouvons utiliser des sacs en plastique pour les enfermer et les brûler.

Se servir d’un nettoyeur vapeur

Mettre de l’eau et du vinaigre. Il faudra nettoyer intégralement chaque pièce de la maison comme le mur, le sol, les placards, la plinthe, etc.

Vidéo Youtube : Et pour mieux les connaitre : vidéo animalière – Les blattes

Vidéo YouTube : Les solutions au jardin pour limiter la prédation du chat et protéger la petite faune sauvage

Canard

Cohabiter avec les canards

Ne nourrissez pas les canards ! 4 bonnes raisons

Donner à manger aux canards c’est :

  1. Mauvais pour leur santé :
    Le pain absorbé en grande quantité pro-voque un grave déséquilibre alimentaire.
  2. Dommageable pour l’écosystème :
    Quand les oiseaux se sédentarisent et perdent l’habitude de chercher leur nour-riture, le milieu naturel se déséquilibre.  Conséquences : l’eau devient plus polluée et la biodiversité recule !
  3. Nuisible, cela attire les indésirables :
    Les restes de nourriture détrempés sont le régal des rats !
  4. Néfaste, cela favorise les maladies :
    Le nourrissage provoque des rassemblements artificiels d’oiseaux. Un terrain idéal pour la prolifération des virus et des maladies en tous genres !

Que mange un canard ?

Le canard trouve sans difficultés sa nourriture tout seul ! Son régal, ce sont les lentilles d’eau, les algues, les petits mollusques …

Pour voir les oiseaux de plus près, sans faire de mal à la nature, n’oubliez pas vos jumelles !

Pourquoi il ne faut pas donner de pain aux oiseaux ?

Plus d’informations sur le site de LPO

Chat

À quoi servent-ils ?

Il ronronne de plaisir et vous en feriez volontiers de même, tant vous êtes attaché à votre félin-câlin. Animal de compagnie par excellence, le chat trouve naturellement sa place dans les appartements hémois, dans les jardins et sur les toits !

Pour mieux les connaitre :

Vidée YouTube : C’est pas sorcier – Les félins

Cohabiter avec les chats

N’oubliez pas de le faire stériliser, vacciner et tatouer afin qu’il ronronne encore de longues années à vos côtés.
La divagation et la prolifération de chats génèrent des plaintes relatives à la perception de nuisances (bruit, odeurs, salissures, etc.) et un risque pour la santé publique (transmission de maladies ou de parasites aux humains ou « zoonoses »).
Nourrir les chats sur le domaine public favorise leur prolifération.
La stérilisation féline est indispensable pour prévenir cette prolifération.

En cas de cohabitation malheureuse

  • LPA
    La ville de Hem a une convention avec la L.P.A. (Ligue de Protection des Animaux) afin que vous puissiez les appeler et que les interventions soient prises en charge : 03 20 70 69 20.
  • École du chat
    La ville intervient également en collaboration avec des associations de « chats libres » qui capturent ces animaux, les font stériliser et les remettent sur leurs sites de capture quand leur adoption est impossible du fait de leur inadaptation sociale. Depuis 2019 : l’école du chat de Roubaix et environs – 06 87 32 16 14 – (5) École du chat, comité de défense des bêtes libres de Roubaix et environs | Facebook

Vous avez perdu un animal

Mettez des affiches chez les commerçants, dans les boîtes aux lettres et chez le vétérinaire.
Contactez la mairie ou le commissariat, la fourrière du département.

  • Vous pouvez déclarer la perte de votre animal et signaler sa disparition à l’I-CAD avec son numéro d’identification (puce ou tatouage). Vous pouvez le demander à votre vétérinaire si vous ne le trouvez pas.
  • vous pouvez faire la déclaration de perte :
    sur le site www.i-cad.fr (espace Détenteur)
    par téléphone au 08 10 778 778 (du lundi au vendredi de 8h30 à 17 h 30),
    par e-mail à contact@i-cad.fr en précisant: URGENT -ANIMAL PERDU
    en utilisant le service. www.filalapat.fr (pensez à télécharger l’application gratuite)

Vous avez trouvé un animal

  • Contactez l’ I-CAD : 08 10 778 778 avec le numéro de tatouage (oreille ou cuisse).
  • Vous pouvez montrer l’animal à un vétérinaire qui le vérifiera gratuitement.
  • E-mail: contact@i-cad.fr
  • Vous pouvez utiliser le service filalapat.fr. Vous pouvez télécharger gratuitement cette application.
  • Relié au fichier national d’identification, I-CAD dépend du ministère de l’agriculture et de l’alimentation.

Vous êtes témoin d’un acte de maltraitance sur un animal

Écrivez à l’un de ces organismes en donnant le maximum de détails. Ils envoient des enquêteurs sur les lieux de la maltraitance. Votre anonymat sera respecté, mais il va de soi que votre déclaration devra être signée.

Stérilisation

Il faut rappeler qu’une chatte, sans moyen de contraception, peut avoir, chaque année, jusqu’à 4 portées d’environ 4 à 6 chatons, soit 16 à 20 chatons supplémentaires dans votre quartier tous les ans … Avec 5 chattes, c’est près de 100 chats supplémentaires …

La progression est vertigineuse !

Plus d’informations sur le site : toutcapourchat

Limiter la prédation des chats

Chauve-souris

À quoi servent-ils ?

Hormis les calottes polaires, les montagnes de haute altitude, les îles particulièrement isolées ou le centre des plus grands déserts, ces mammifères volants ont conquis tous les milieux de la planète. On les trouve dans un nombre impressionnant de gîtes naturels : milieux souterrains, crevasses et fissures des parois rocheuses, sous les feuillages, derrière les écorces ou dans les cavités des arbres. Depuis que l’Homme s’est fait bâtisseur, elles occupent aussi la majorité des constructions, des charpentes aux caves, en passant par les ponts et les ouvrages militaires.

Cohabiter avec les chauves-souris

Protégées par la loi

En France, toutes les espèces de chauves-souris sont protégées par la loi de 1976 sur la protection de la nature, article L.411-1 du Code de l’Environnement. Il est donc interdit de les détruire, de les mutiler, de les capturer, de les naturaliser, de les transporter, de les vendre et de les acheter. Depuis lors, cette protection a été renforcée par un arrêté ministériel qui protège les 34 espèces présentes actuellement sur le territoire métropolitain de façon nominative ainsi que leurs sites de reproduction et leurs aires de repos.

Pour mieux cohabiter, il faut mieux les connaitre. Un petit vrai/faux :

Les chauves-souris sucent le sang
Faux en Europe, où les chauves-souris sont insectivores. Vrai en Amérique du Sud, où trois espèces de chauves-souris dites « vampires » se nourrissent en prélevant le sang d’animaux.

Les chauves-souris peuvent se prendre dans nos cheveux
Faux. Son vol est très précis et son système de guidage par ultrasons (écholocalisation) permet de détecter des objets d’une grande finesse.

Les chauves-souris sont aveugles
Faux. Les chauves-souris utilisent prioritairement leur vue pour se repérer. Elles peuvent d’ailleurs être éblouies ou perturbées par l’éclairage artificiel extérieur. L’écholocalisation est privilégiée lors de la chasse ou de déplacements en zone inconnue.

Les chauves-souris sont prolifiques
Faux. Elles ont un taux de reproduction faible puisqu’elles n’ont qu’un petit par an. L’effectif de la colonie reste stable, quand il ne diminue pas. Rappelons également que les chauves-souris ne sont ni des animaux constructeurs ni destructeurs. Elles ne font pas de nid, ne transportent pas de matériaux, ne rongent pas les tuyaux, les fils électriques ou l’isolation.

Les chauves-souris peuvent être porteuses d’un virus de la rage
Vrai. En Europe, les chauves-souris peuvent être porteuses de deux formes du virus, différentes de la rage des chiens et des renards. Ces virus ne passent que très difficilement la barrière des espèces et seule une petite minorité d’espèces de chauves-souris peut en être porteuse. Il faut savoir qu’une chauve-souris contaminée n’est pas agressive, elle sera tout au plus apathique et affaiblie. Elle ne mordra que si on tente de la manipuler. C’est pourquoi, par mesure de précaution, il est toujours conseillé, si vous avez à manipuler une chauve-souris qui vous semble en détresse, de porter des gants en cuir épais.

Le guano des chauves-souris est un bon engrais
Vrai. Le guano, concentré avec des restes d’insectes riches en protéines, est un très bon fertilisant pour vos plantes. Attention toutefois à ne pas en mettre une trop grosse quantité !

Des animaux menacés

De multiples facteurs menacent leurs populations :

  • la disparition ou la modification des gîtes : rénovation des bâtiments ou des ponts, fermeture de l’entrée des gîtes souterrains, abattage des arbres à cavités, l’éclairage des monuments… ne prenant pas en compte ces mammifères…
  • la transformation de leur domaine vital (routes de vol et terrains de chasse) : densification du réseau routier, abandon du pâturage extensif, destruction des haies, disparition de zones humides, homogénéisation des boisements, artificialisation des cours d’eau…
  • les dérangements durant l’hibernation ou la reproduction,- l’utilisation de produits chimiques : traitement de charpentes, pesticides…
  • mortalité directe : prédation par le chat domestique, développement éolien…

Vous avez trouvé un animal :

Déterminez si l’animal est en difficulté. Une chauve-souris au sol, au pied d’un mur ou au soleil aura très probablement besoin d’aide.
Avant de la manipuler, munissez-vous d’une paire de gants en cuir épais. La chauve-souris, si elle est blessée et qu’elle souffre, peut essayer de mordre pour se défendre.
Placez-la délicatement dans une boîte en carton bien fermée, type boîte à chaussures, contenant un torchon (de manière à ce qu’elle puisse s’y agripper) et une coupelle d’eau peu profonde pour qu’elle puisse boire, si besoin est. Mettez la boîte dans un endroit calme et frais, à l’abri d’un éventuel danger, tel qu’un chat.

SOS chauves-souris | SFEPM
Coordination Mammalogique du Nord de la France : 06 58 18 24 34 – info@cmnf.fr

En cas de cohabitation malheureuse

Il n’y a pas plus discret que la chauve-souris, il est donc peut probable que cela arrive !

Le frelon (asiatique)

Le frelon  – un allié à la biodiversité :

Un frelon européen (Vespa crabro) est un insecte, un hyménoptère, de la même famille donc que les guêpes, abeilles et bourdons. Ils ont la particularité de piquer grâce à un dard ou un aiguillon inoculant un venin. Les frelons européens font leur nid à l’intérieur d’arbres creux, de cheminées. Ils se nourrissent d’insectes (abeilles, chenilles, guêpes…) et de liquides sucrés qu’ils extraient de végétaux, contribuant ainsi à la pollinisation des plantes. Toutes les espèces ne sont aucunement identiques. Ce type de frelon en particulier est très pacifique. En dehors des personnes travaillant dans les espaces verts, il y a moins de piqûres de frelon que de guêpe.

Le frelon asiatique – une espèce invasive :

Plus petit que le frelon européen, le frelon asiatique (Vespa velutina) se distingue aussi par un corps et une tête plus sombre, et par des pattes jaunes.
Le frelon asiatique a été introduit accidentellement en France en 2005, dans le Lot-et-Garonne, via des poteries importées de Chine.
Depuis, il connaît une croissance exponentielle tant au niveau de l’augmentation de sa population que de sa progression géographique. Il est aujourd’hui présent dans quasiment tous les départements français et il s’est même étendu au-delà du territoire national (Espagne, Italie, Suisse, Allemagne…).
Il représente à la fois un risque pour la sécurité et la santé publique mais aussi un danger pour l’environnement. S’il est peu agressif lorsqu’il est seul, la colonie peut s’avérer dangereuse en cas d’attaque massive suite à des perturbations involontaires du nid (travaux d’entretien des espaces verts…).
D’un point de vue réglementaire, le frelon asiatique figure dans la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union Européenne. Il est aussi classé au niveau national dans la liste des dangers sanitaires de deuxième catégorie pour l’abeille domestique (Apis mellifera).

Que faire face à un nid de Frelons asiatiques :

Se protéger :

• Restez éloigné du nid d’au moins 15m.
• Maintenez vos portes et fenêtres proches fermées.
• N’entreprenez pas de travaux susceptibles de les déranger par du bruit ou des vibrations (taille des haies, bricolages…) au risque de déclencher une attaque massive.
• Ne cherchez pas à retirer ou détruire le nid par vos propres moyens (nécessité d’avoir des équipements de protection adaptés du fait notamment de la taille de l’aiguillon et du risque de projection de venin).
• N’utilisez jamais de lance à eau ou de fusil pour détruire le nid (risque important d’attaque massive et de dispersion des reines qui recréeront immédiatement d’autres nids à proximité).
• En cas de danger grave et imminent uniquement : appelez les pompiers (18).

Nid constitué d’une couche de papier mâché avec une petite ouverture sur le côté.

S’assurer de l’espèce concernée :

• Vérifiez qu’il s’agit bien d’un nid de frelons asiatiques en activité avant de passer à l’étape 3 en consultant les rubriques précédentes « identifier le frelon asiatique » et « identifier les nids de frelons asiatiques ».
Signaler :
• Prenez une photo du nid de frelons asiatiques et si possible des insectes.
• Signalez sa présence à votre mairie.
• Ces signalements sont ensuite transmis à la Préfecture afin de suivre les indicateurs sur nos territoires (https://sirf.gon.fr/adws/app/219f7244-ec02-11ec-8817-77cdac33edec/) et ajuster les plans d’actions en conséquence. Depuis 2019, vous pouvez également les contacter pour toute question à ce numéro spécial : 03 20 30 50 80

Faire détruire le nid :

(Photos ci dessus : à gauche un nid primaire, à droite un nid secondaire)

• Pour lutter efficacement contre la prolifération de cette espèce invasive, tous les nids de frelons asiatiques en activité doivent être détruits par une société spécialisée dont la liste est établie par la Préfecture.
• La destruction des nids situés sur le domaine privé est à la charge des particuliers concernés.
• La destruction des nids sur le domaine public et ceux à proximité immédiate des établissements recevant du public avec des enjeux (crèches, établissements scolaires, maisons de retraite…) peut être assurée par les pompiers.
• Le coût de cette opération privée reste à la charge des particuliers, il peut varier de 100 à 800 euros, en fonction de la hauteur à laquelle se trouve le nid.

Hérisson

À quoi servent-ils ?

Chaque année, 700’000 hérissons au moins finissent aplatis sur les routes d’Europe. Ce chiffre astronomique donne la mesure du massacre. Hélas, ceux qui échappent aux voitures ne sont pas tirés d’affaire. Un rescapé sur trois crèvera misérablement dans un coin, intoxiqué par nos poisons. Le hérisson, notre allié discret et fidèle, est en danger. Le hérisson est un auxiliaire du jardinier, que ce dernier doit préserver dans son jardin. Il limite considérablement la présence, et les dégâts, des limaces, escargots et des insectes. Il agit la nuit, comme un fidèle gardien du jardin.

Cohabiter avec les hérissons

Protégées par la loi

Le hérisson est un animal protégé depuis 1981 et est un animal sauvage. Ainsi, il n’est pas nécessaire de le nourrir régulièrement, au risque de le rendre domestique ! Un petit coup de pouce exceptionnel (notamment au début et à la fin de l’hiver) est envisageable. Vous pouvez lui laisser de l’eau à disposition.
Évitez au maximum de manipuler les hérissons. Si une manipulation est nécessaire (hérisson en danger), utilisez autant que possible des gants et vêtements de protection puis lavez-vous les mains.
Pour l’observer, utilisez une lumière douce et n’utilisez pas le flash pour le photographier.
Évitez les gestes brusques et le bruit.
Laissez du temps et de l’espace au hérisson : ne vous éternisez pas trop lors de votre visite et ne le visitez pas trop souvent (une a deux fois par semaine).

Comment les aider ?

Le soigner :

Si vous voyez le hérisson en plein jour, vérifiez son comportement. S’il vous paraît anormal (aucun mouvement à votre approche, respiration courte, etc.), le hérisson est en danger : donnez-lui de l’eau et à manger (des fruits frais, du poulet cuit ou à défaut des croquettes). Si le hérisson ne semble pas rétabli, appelez un vétérinaire ou un centre de soin (carte des centres de soin dont Le Sanctuaire des hérissons du lundi au samedi matin de 10h à 12h 03 22 09 21 03).

L’abriter :

Construction d’un gite avec des buche pour le hérisson voir le PDF
Transformez votre jardin en un paradis à hérisson ! site la salamandre

Tuto vidéo : comment fabriquer un abri à hérisson

En cas de cohabitation malheureuse

Il n’y a pas plus discret que le hérisson, il est donc peut probable que cela arrive !

Et pour mieux les connaitre encore mieux : Un piège caméra filme le hérisson d’un jardin pendant 5 mois – Site de La Salamandre

Vidéo Youtube : Cinq mois sous la haie avec le hérisson

Moustiques

À quoi servent-ils ?

  1. À polliniser : les mâles se nourrissent du nectar des fleurs, notamment du cacaoyer !
  2. De nourriture pour des salamandres, des chauves-souris, des oiseaux, des lézards. Les araignées, les batraciens, de nombreuses espèces d’insectes, des poissons mangent leurs larves.
  3. À filtrer l’eau en favorisant la croissance des plantes aquatiques : les larves se nourrissent de déchets et des micro-organismes de l’eau, elles en ôtent ainsi les bactéries qui s’y trouvent et réduisent la quantité de matières nutritives présente dans l’eau.

Cohabiter avec les moustiques

  • Les mouvements d’air éloignent les moustiques. Aérer, ventiler, ils ne volent pas bien dans un air instable. C’est également vrai pour les mouches.
  • Des répulsifs naturels.
    -Les moustiques sont sensibles à certaines odeurs. Citronnelle, géranium « pelargonium citronellum », lavande, romarin, eucalyptus, mélisse, basilic, menthe poivrée … À cultiver en pot sur un balcon, sur le rebord d’une fenêtre ou à planter directement dans le jardin.
    -Les moustiques détestent l’odeur du citron et du clou du girofle (coupez des citrons verts en deux puis piquez chaque face avec des clous de girofle. Placez les répulsifs dans des coupelles et disposez-les dans les pièces de vie).
    -Les moustiques détestent également les plantes alliacées comme l’ail, l’oignon, la ciboulette (dans une casserole d’eau chaude, faites infuser une gousse d’ail pressée. Laissez-la macérer. Versez le tout dans un récipient puis installez-le sur le rebord de vos fenêtres).
    -Placez un verre de vinaigre sur le rebord de vos fenêtres.
  • Installez des moustiquaires avec cadres aux fenêtres ; sur la terrasse, une moustiquaire fluide à la pergola ; dans les chambres, une moustiquaire tombante au-dessus des lits.
  • Les moustiques pondent dans les eaux stagnantes. Pour se protéger contre les moustiques, il est donc nécessaire de prendre le problème à la source en trouvant un équilibre entre laisser l’accès à l’eau pour les animaux et la présence des moustiques près de la maison ou de sa terrasse. Pensez à couvrir les réservoirs d’eau de pluie, nettoyez les gouttières, videz les soucoupes, les cendriers et les pots de fleurs détrempés, les jouets des enfants sur la terrasse et dans le jardin …
  • Appliquez un répulsif corps contenant l’une des 3 molécules suivantes : le DEET (N-diéthyl-3-méthylbenzamide), l’IR3535 et l’icaridine, validé par l’Organisation Mondiale de la Santé. Il est nécessaire d’en remettre toutes les 3-4 heures pour une efficacité maximale : appliquez sur un vêtement, sur un drap, sur une moustiquaire… plutôt que sur la peau !
    Répulsif naturel : broyez des feuilles de mélisse dans vos mains et frottez-vous les parties du corps exposées avec ces feuilles, pour imprégner votre peau. Le vinaigre de cidre également : son pH est le même que la peau, il ne sera donc pas agressif. Au contraire, le vinaigre de cidre est antiseptique et soulage également les démangeaisons diverses dont celles provoquées par les boutons de moustique !
    Ou encore, diluer 3 à 4 gouttes d’huile essentielle de citronnelle de Ceylan, de Java ou de géranium rosat dans 1 cuillerée à soupe d’huile d’olive. Appliquer quelques gouttes derrière la nuque et sur les zones découvertes. On peut en verser 2 à 3 gouttes sur un objet poreux qui va diffuser (jamais dans une pièce avec une femme enceinte ou des enfants de -7 ans).
  • Ne portez pas de parfum. Les moustiques sont attirés par le gaz carbonique (CO2) que l’on émet, par la chaleur et… par les fortes odeurs. Pour les dissuader de venir sur notre peau, on évite donc les parfums et cosmétiques très odorants, on zappe les déodorants et les gels douche hyper-parfumés et on tient aux savons sans parfums de synthèse.
  • Habillez-vous en blanc. Beaucoup d’espèces de moustiques sont attirées par les couleurs foncées !
  • Adoptez une chauve-souris ! Non vous ne rêvez pas, la chauve-souris est un redoutable prédateur pour le moustique. Elle est capable de manger 2.000 moustiques en une nuit : une bonne raison pour accueillir cet animal nocturne dans nos jardins.
    Investissez dans un abri à chauve-souris. Si vous êtes bricoleur vous pourrez même le fabriquer vous-même, avec quelques planches en bois. Construire et installer un gîte à chauves-souris – LPO Auvergne-Rhône-Alpes

En cas de cohabitation malheureuse

  • Le piège maison anti-moustiques si vraiment une cohabitation locale n’est pas possible, coupez une bouteille en plastique vide en deux. Versez dans le fond de la bouteille un mélange de 50 g de sucre roux et de 200 ml d’eau tiède. Laissez refroidir, ajoutez 1 g de levure. Retirez le bouchon de la bouteille. Retournez le haut de la bouteille tête en bas puis placez-le dans la partie de la bouteille où il y a le mélange. Enroulez le piège d’un morceau de sac poubelle noir puis placez-le à un endroit stratégique. Conseil : changez la levure tous les 15 jours. Un autre piège avec de l’eau savonneuse qui va les attirer et les bulles de savon les éradiqueront (dans une assiette, mélangez de l’eau et du liquide vaisselle au citron puis placez-la dans des endroits stratégiques).
  • Installer des led bleues anti-moustiques. Il existe des ampoules leds ou des lampes à ultra-violets et fluorescentes qui attirent et éliminent par électrocution les insectes volants.

Et pour mieux les connaitre

Vidéo YouTube : Ceci n’est pas un moustique

Rat (brun)

À quoi servent-ils ?

  1.  En pleine nature, les petits et gros rongeurs ont un rôle à jouer. Ils régulent et nettoient notre environnement.
  2. Dans nos villes, ils réalisent une action non négligeable dans les sous-sols où ils évitent aux canalisations et aux égouts de s’engorger de nos détritus (à Paris, ils ingèrent 1000 tonnes par jour).

Ces rongeurs, très futés, ont un odorat hyper développé. Ils ont des besoins simples : se cacher, se nourrir et avoir chaud. L’une des raisons de leur abondance est le taux de reproduction de ces espèces. Ces petits rongeurs peuvent commencer à se reproduire 5 semaines après leur naissance et peuvent avoir plus d’une cinquantaine de petits en une année.

Les rongeurs ont une très grande faculté d’adaptation à leur milieu : ils tirent parti des cultures et des réserves de nourriture des humains.
Voilà pourquoi il est important de vérifier régulièrement l’état de votre maison ou commerce. Lorsque ceux-ci détectent un point d’entrée, ils se faufilent et se retrouvent à l’intérieur de votre lieu d’habitation, ils deviennent alors une menace et il faut songer à leur extermination.

Dans leur milieu naturel, les rongeurs ont leur utilité. Ils gardent un bon maintien de l’écosystème et eux-mêmes sont victimes de leurs prédateurs. Cependant, à l’intérieur des bâtiments ils sont nuisibles, car ils transportent des bactéries et microbes pouvant contaminer de la nourriture, des ustensiles de cuisine, etc.
Ils rongent parfois les fils électriques, les laissant ainsi dénudés, cela pourrait causer un incendie. Sans oublier le fait qu’ils occasionnent pendant quelques temps des nuits sans sommeil et des inquiétudes à ceux qui les hébergent malgré eux.

Ces rongeurs, très futés, ont un odorat très développé. Aux Pays-Bas, certains rats ont été dressés pour aider les policiers dans la reconnaissance olfactive. Une expérience inspirée du Mozambique, où des rats démineurs remplacent le travail des chiens. Seul hic : les rats sont très peureux et craintifs.

Cohabiter avec les rats

Si vous n’avez pas envie de partager votre maison, votre appartement ou votre jardin avec des petits ou gros rongeurs, le premier réflexe à avoir est de ne pas laisser traîner de nourriture à l’air libre. Rangez tout dans des boîtes ou sachets hermétiques, ne jeter pas de nourriture dans les égouts où le rat vit (mais dans un bac pour les biodéchets ou au compost), ne laisser pas trainer de poubelles ou de matelas. Nourrissez les poules et autres animaux d’extérieur en début de journée pour que les rats ne finissent pas les restes ; ils aiment le grain. Le rangement et la mise sous plastique des matelas et couverture permet d’éviter leur présence. Grillager le dessous des composteurs. Reboucher les fissures et les trous, surtout en sous-sol, à la cave …

En cas de cohabitation malheureuse

En attendant que toutes ces précautions soient prises, des campagnes de dératisation communale sont nécessaire. Elles sont réalisées 2 fois par an, au printemps et à l’automne, en coordination avec les villes avoisinantes.

2 types d’opération sont effectuées :

  • Une application massive, par un personnel spécialisé, dans les bâtiments communaux et lieux infestés suivant la liste des habitants ayant déclaré une présence ou ayant retiré des sachets de raticide en mairie ;
  • Une intervention sur le réseau d’égouts de l’ensemble de la commune par pose d’appâts hydrofuges disposés dans les bouches et les regards d’égouts.
    Aucun de ces produits, à la toxicité très faible, ne sera accessible aux animaux domestiques ou aux enfants. C’est l’odeur des produits qui attirent le rat brun.
    Des sachets de raticide sont disponibles à l’accueil de la mairie, aux horaires d’ouverture, à votre disposition, si vous souhaitez traiter votre parcelle privée d’en un même temps.
    Cependant, il faut savoir que ces méthodes ne peuvent pas être efficaces pour lutter contre ces animaux, qui peuvent éviter la consommation de ces produits, lorsque la nourriture et largement disponible aux alentours.

Et pour mieux les connaitre

Vidéo YouTube : Le rat brun

Vidéo YouTube : Ceci n’est pas un rat