Rencontres de la sculpture 2019

Découvrez les œuvres exposées par les 28 sculpteurs sélectionnés pour ces rencontres biennales de la sculpture du 5 au 13 octobre 2019 à l’Espace Culturel Franchomme, sur le thème « Terre et Feu ».

« La Terre ne craint pas le feu »

Muselet (liens de bouchons de liège)

La Terre ne craint pas le feu, il est régénérescence.

La Terre représente dans bien des civilisations la Mère créatrice de la vie.

De ces deux idées, j’ai entrepris de donner du sens à la réalisation en cours, d’une femme de grande taille. Elle sera enceinte, porteuse symbolique du monde et brandit une cape symbolisant le feu (rouge or et noir).

Le projet a du être suspendu quelques semaines, la sculpture at été occupée par un nid de roitelets des haies. Les petits se sont ensuite envolés. On appelle traditionnellement le nid du roitelet maison du druide. L’éclair représente Taranis, le dieu-taureau de la foudre et des éclairs, du chêne et du roitelet.

« Moi la Terre mon Histoire »

Muselet (liens de bouchons de liège)

Moi, le soleil,
Je regardais la terre me tourner autour. Cela faisait des lustres – des années lumières plutôt !- qu’elle jouait à ce petit jeu.

Il y eut le temps des dinosaures.

Il y eut celui des hommes…

Depuis tout ce temps je la réchauffais doucement et, toute belle, elle tournait, tournait, faisant admirer ses couleurs changeant au rythme des saisons et des années. Pendant le temps des hommes elle était même devenue aussi belle qu’un sapin de Noël : toute illuminée quand la lune prenait son tour.

Je me promettais régulièrement de l’approcher, de lui parler. Je me sentais bien timide avec toute cette animation autour d’elle.

Maintenant les choses semblent plus calmes. Le temps des hommes a pris fin.

Je pris mon courage à deux mains (hum ! deux rayons) et m’élançai…

Moi, la terre…

« Promenons-nous dans les bois »

Bois, métal, PVC

« Promenons-nous dans les parcs »

Bois, argile, verre, moquette

Sur l’air de « promenons nous dans les bois » promenons nous dans nos mémoires…
L’essentiel ici est de ranimer des clichés amassés dans nos têtes et de les revisiter !
L’oeuvre propose de susciter un voyage mental agréable, étonnant et peut être angoissant.
Simple ballade en vélo ou promenade dans un parc ou aurait pu se passer une rencontre amoureuse ou un meurtre (Cluedo ou autre).
1) « Promenons nous dans les bois « (bois, métal, PVC)
2) « Promenons nous dans les parcs » ou « Meurtre dans un jardin anglais » (bois, argile, verre, moquette).

« Burn Out »

Terre, papier émaillé

« Burn-out » est un terme anglais qui signifie « brûler à l’extérieur ». cette sculpture évoque l’écorce brûlée d’un arbre qui néanmoins révèle en son cœur une membrane bien vivante, témoin de sa force intérieure, de son énergie vitale malgré les apparences.. Elle est un message d’espoir et d’optimisme, un hommage à la vie.

« Kundalini »

Terre cuite, patinée

En méditation, l’éveil de la « Kundalini » est de conduire à la réalisation du soi. La sculpture se présente en 2 parties : l’une bien ancrée à la Terre, l’autre en éveil aux éléments (air, eau, feu). Le visage apparaît telle la flamme d’une bougie.

« Patarea »

Terres cuites émaillées

Cette sculpture évoque la rencontre poétique de 2 terres brûlées :

  • Sapha Patera sur Vénus
  • Apollinaris Patera sur Mars

Une patera est une structure géologique qui désigne des cratères volcaniques circulaires ou elliptiques.

« Cyrène »

Terre cuite

« Arès »

Terre cuite

« Dylène »

Terre cuite

Ces 3 pièces sont des pièces en terre cuite qui ont subi par deux fois la température de 1000°C. La première fois par une cuisson électrique, la seconde par une cuisson au gaz avec défournement pour enfumage ou carbonisation.

Diplômé de l’école des Beaux-arts de Tournai, je pratique la céramique au tour et en modelage. Les trois pièces présentées ont été réalisées en 2018 et 2019.

Cyrène a été inspiré par le point, la ligne et la circularité. Elle mélange la terre, cuite une première fois au four à 1000 degrés puis recuite dans un four à gaz pour être défournées à la même température et enfumée par immersion dans de la sciure de bois, et l’acier.

Arès a elle été inspirée par les stèles de terre cuite qui servait de support pour l’écriture cunéiforme. Réalisée en terre cuite, elle a été cuite deux fois, une première fois biscuitée au environ de 1000 degrés et la seconde dans un four au gaz avec défournement à haute température pour un enfumage dans la sciure de bois.

Dylène, est une sculpture dont les volumes oscillent entre tension et rotondité. La surface est sigillée de couleur blanche et rouge et des carbonisations réalisées par défournage des pièces à 600°C d’un four à gaz après une première cuisson à 1000°C. Des projections de d’oxydes sur les sculptures à 900°C, complètent l’aspect surfacique.

« Les Trois Âges »

Terre cuite, support verre

J’ai choisi d’associer le thème « Terre et Feu » et cette reprise des « Trois âges » dans la série des « Habits de Femme ».

La terre comme symbole de « terre-mère », source de fécondité, nourricière et bienveillante, concrètement notre corporalité qui nous relie à notre finitude.

Et le feu comme symbole de connaissance, de spiritualité, dégagée de toute matérialité.

« Le Patagon »

Résine armée sur socle en pierre

Les patagons avaient été décrits à tort comme des géants. Profitant d’un modèle de grande taille et très mince, je l’ai transformé en un individu qui aurait sans doute tenu tête à Vulcain, dieu des enfers et du feu.

« Vulcain »

Moulage plâtre patiné

Dieu des enfers et du feu. Il est fatigué et méprisant, harassé par la routine !

« Connexion »

Verre et métal, plomb, étain

Les verticales montrent la connexion entre les éléments et scandent un temps infini. La terre se met sous la protection du soleil et l’eau en atténue les effets brûlants. C’est un travail de verre cuit à 820°C (art du feu), fusing.

« Yalla Monumentale »

Yalla s’élance comme flamme comme pour quitter la terre, sa patine rouille feu confirme ce sentiment.

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« Sankofa »

Terre cuite émaillée

Boîtes à souhaits ou urne funéraire.
Écrire sur des petits papiers nos souhaits. Les brûler dans la boîte pour qu’ils se réalisent. Déposer les cendres sous les rosiers du jardin.
Urne funéraire revisitée, le Sankofa est un symbole Africain que l’on retrouve au moment du deuil. Il permet au défunt de continuer son chemin en paix.
Ici, avec le titre de l’oeuvre c’est directement un message aux différentes cultures au moment du deuil comme un accompagnement.

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« Avant »

Grès cuisson raku (miroir en terre cuite, incorporé)

La technique utilisée me pousse à présenter cette sculpture en raku sur le thème retenu « terre et feu »

Le raku est en fait un procédé de cuisson résultat d’une technique d’émaillage un peu complexe d’origine ancienne coréenne qui s’est ensuite développée au japon à partir du XVIe siècle.

La pièce faite en terre blanche très résistante ou en grès est cuite une première fois puis émaillée en laissant (ou non) quelques zones non émaillées en vue d’une seconde cuisson, à l’extérieur, dans un four spécial permettant de la sortir incandescente à l’aide de pinces. La pièce sortie est aussitôt enfouie dans une bassine remplie de sciure de bois, la sciure prend feu, l’émail en fusion craquelle produisant des lustres métallisés, l’enfumage pénètre dans les craquelures et les noircit tandis que le noir de fumée se fixe de manière indélébile sur les parties non émaillées.

Enfin la pièce est retirée de la bassine de sciure brûlante et plongée dans de l’eau, après refroidissement la pièce est nettoyée à l’eau pour ôter les résidus de suie et de cendre.

« L’enfant forgeron »

grès rose patiné façon bronze

Se sent, lui, dans l’esprit du thème proposé  « terre et feu ».

Il est sculpté, façonné, en terre, ici un grès ferrugineux qui une fois cuit a presque la consistance du métal.

II travaille déjà à la dure malgré son jeune âge, à l’aide d’un marteau et d’une enclume, il fabrique des outils du quotidien en partant de pièces de métal qu’il porte à incandescence dans un brasier de charbon de bois dont le feu est entretenu régulièrement.

Il lui arrive de porter un masque de lion qu’il s’est lui-même fabriqué.

« La Terre et le Feu »

Grès (2 pièces)

Personnage symbolisant la terre et le feu. Il marche le feu dans ses mains. Sa tête est en forme de l’astre terre. Il est l’idole d’un symbole (terre et feu).

« Éruption »

Bois, tissage de corde

L’éruption envahissante a provoqué pour s’en protéger un ensemble géométrisé : Une parabole d’où un corps féminin veut s’échapper et atteindre un engin qui l’attend.

« Sauvée du feu »

Bois, tissage de corde

Grâce aux bras et mains multiples, elle pourra s’échapper des flammes (tissage de cordes). Mais le feu retombe sur la terre représentée par un cercle.

« Homme-terre »

Papier, gaze, feuille, fleur, terre.

« Dieu forma l’homme avec la poussière du sol… » (Genèse 2 verset 7)

« La poussière du sol » ou terre est formée entre-autre de débris organiques et végétaux. C’est avec ces éléments que j’ai travaillé ma sculpture. Les yeux et la bouche sont faits de fleurs préparées. Des fleurs et feuilles sont introduites dans la masse de la sculpture composée de terre.

« Intemporelle »

Terre, papier, raku

Ode à la féminité, à la présence évocatrice d’une vénus, aux formes courbes, lissées et parfois ajourées. Empreintes laissées dans la terre fraîche encore malléable, lui apportant toute sa singularité. Sublimée par le feu, la matière se fige et se révèle par de multiples craquelures. Évoquant peut-être, l’appartenance à une époque lointaine, elle représente avant tout la femme dans ses mutations multiples… Signe d’une présence intemporelle.

« Ren’Essence »

Bois, orme

Ren’essence comme l’essence du bois.

Ren’essence comme renaître de ses cendres.

Ren’essence comme le sens du bois, la manière de le travailler.

Ren’essence comme l’essence qui enflamme le bois.

Ren’essence comme les 5 sens, qu’on peut partager en touchant un arbre, en entendant le bruissement des feuilles, en reniflant l’écorce, en admirant l’arbre et en dégustant ses fruits.

Pourquoi un arbre par rapport au sujet terre et feu ? Car c’est le renouveau, l’arbre qui sort de terre dans un mouvement tortueux, un peu comme des flammes qui jaillissent.

« Flamengo de Fuego »

Terre cuite patinée

La sculpture exprime par sa forme, son thème et sa couleur, la chaleur du Feu et l’ardeur de la Terre.

« Empreintes »

Terre cuite (grès), divers engobes bleus

Terre modelée, sculptée, habitée, incorporée à l’eau, elle est fluidité, mouvement et liberté.

Liée à l’air, elle est trace, transformation et singularité.

Associée au feu, elle est forme, présence, solidité.

« Phénix »

Tel le Phénix qui renait de ses cendres, l’œuvre de Marc NAVE s’insère dans une démarche de résurrection et de noblesse de l’objet. Quand le corps du violon se consume, les ailes de l’instrument se régénèrent en un brasier ardent.

« Phénix » fait partie d’une série intitulée : « Le violon dans tous ses états ». Cette série est tout à la fois un vibrant hommage aux instruments à corde ou à l’un de ses adeptes – qu’il soit simple instrumentiste anonyme ou musicien accompli et reconnu – mais également à la volonté de l’artiste de donner au métal une dimension purement artistique et superbement originale.

La fascination irrésistible de Marc pour les instruments à corde réside autant dans le défi constant de reproduire dans de l’acier les formes sinueuses de l’objet que dans les sons suaves qu’il libère.

« Globes Trop Terres »

Matériaux recyclés (métaux, mappe-monde, plastique, bouts de ficelle)

Si cette réalisation et son titre revendique hautement, et c’est élément-terre, l’élément Terre, il est indéniable que le feu ait contribué plus discrètement à la fabrication de ses composantes.

« Accrocs-Terres »

Matériaux recyclés (métaux, mappe-monde, tube PVC)

En 1958, pour l’Exposition Universelle de Bruxelles, l’Atomium et son réseau cubique centré de l’élément Fer, Symbolisait la Belgique et ses 9 provinces de l’époque. Si cette réalisation et son titre revendique hautement, et c’est élémentaire, l’élément Terre, il est indéniable que le feu ait contribué plus discrètement à la fabrication de ses composantes.

« Fantasmagories »

Suspension en aluminium

Le spectacle du feu invite à la rêverie, titille l’imaginaire. La « créature » suspendue, aux couleurs flamboyantes presque insaisissables, semblait sortir tout droit des flammes.

« Buisson Ardent »

Installation rouge en textiles usagés (trentaine d’éléments)

Le rouge est une couleur fascinante qui nous renvoie à deux éléments omniprésents dans l’histoire de l’Humanité : le feu et le sang. Le feu renvoie à l’énergie de la création et le sang à la vie. Cette installation buissonnante et conquérante exprime la joyeuse énergie de la vie.

« De la Terre au Ciel »

Papier journal (La Voix du Nord 15/07/2015, édition de Maubeuge)

Tiré de la Bible et notamment du 1er livre de la Genèse, chapitre 11-1-9, le récit de la construction de la Tour de Babel nous retrace le projet des hommes de créer une ville idéale dans la plaine de Shinar, le croissant fertile entre les fleuves du Tigre et de l’Euphrate, en Mésopotamie, quelque part dans les états actuels de l’Irak et de la Syrie.

« Toute la Terre avait une seule langue et les mêmes mots. Ils se dirent l’un à l’autre : Allons ! Faisons des briques et cuisons-les au feu ! La brique leur servit de pierre et le bitume de ciment. Ils dirent encore : Allons, construisons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel et faisons-nous un nom (Babel) afin de ne pas être dispersés sur toute la surface de la Terre ».

La Tour de Babel, présentée ici, est une œuvre polysémique qui laisse au spectateur une grande liberté d’interprétation quelle que soit l’intention de son auteur qui interroge la quête de vérité à travers la cacophonie et la multitude des médias, de l’info, de l’infox et condamne de ce fait l’hubris humaine…

« Cristallisation »

Métal et fil de fer, recyclage de matière plastique en polycarbonate

Le fer issu de la terre se lie à la matière grâce au feu. La forme demi-sphérique représente la terre, à l’intérieur de laquelle les lignes métalliques, mêlées aux matières cristallisées, symbolisant l’énergie qui circulent dans l’Univers.

« Concordance »

Terre fine noire, cuisson à 1280°

Cette création est fixée au sommet d’une tige métallique comme en apesanteur.

J’ai joué sur la « redondance » des formes, des courbes, des lignes et les trouées de lumière pour rendre l’œuvre plus aérienne.

La texture et la couleur rappellent le charbon, combustible naturel.

« La Faille »

Terre fine chamotte rouge. Finition émail et cuisson au Raku

Sur une base, j’ai créé deux formes longilignes et ondoyantes qui se rejoignent en leur sommet.

Cette création a subi plusieurs cuissons : la première à 980°, une seconde à 1280° après application d’un émail rouge et noir. », la troisième est la cuisson raku: choc thermique.

La pièce émaillée est sortie du four à environ 1000°C, encore rouge et plongée dans un récipient rempli de sciure de bois et recouvert d’un couvercle…Ensuite la pièce est refroidie dans l’eau. Le choc thermique et l’enfumage, donnent les couleurs plus ou moins métallisées, et cette faille qui en fait sa force et sa particularité.

« Cette œuvre rappelle par ses formes et ses couleurs, le feu, les flammes dansantes ».

« L’enracinement »

Terre fine chamotte blanche, finition pigments encre de chine appliqué au pistolet aérographe.

J’aime la verticalité… Tout comme la flamme monte et danse dans le feu… D’une base solide qui s’enracine dans le sol et qui soutient une sphère ronde et rassurante enchâssée par des branches tel un trésor.

Je joue avec les lignes et les courbes qui donnent à l’ensemble dynamisme et harmonie.

« Terre et Feu »

Papier, carton, acier

Comment ne pas penser aux « Hommes du feu » en évoquant la terre et le feu ? C’est tout naturellement que je me suis attelée à ce thème et que sont nés mes deux protagonistes, en pleine action ! Pour ce faire, j’utilise principalement du papier, du carton et parfois de la résine. C’est en 2007 que j’ai commencé à m’intéresser au modelage en terre et c’est tout à fait par hasard que j’ai remplacé la terre par du papier. La technique est très différente mais elle m’a plu de suite…

« Notre Terre en flammes »

Acier de bataille (éclats d’obus) forgé et soudé

Mon travail porte essentiellement sur la capacité de l’homme à reconstruire son monde. Dans cette œuvre, la partie basse représente notre terre, huée, maltraitée et dessus un groupe familial composé d’enfants qui devront le reconstruire.

« La Flamme de la Vie »

Acier de bataille (éclats d’obus) forgé et soudé

Faite de 72 éclats d’obus bruts gardant la violence du feu et des combats.

« Libération »

Papier, carton, acier

L’éclat d’obus brut directement tel que sorti de terre évoque encore la silhouette qui se libère enfin de l’énergie du feu et de sa violence.

« Homme de Cendres »

Plastique issu de fécule de maïs et impression numérique 3D

Renaître de ses cendres.

« Hommes des Terres Brûlées »

Assemblage et impression numérique (patine terre brûlée)

Après un long voyage, partir ensemble et porter le poids des traversées.

« Le Four »

Terre cuite

Comme alimentée par un feu interne, cette sculpture s’apprête à marcher grâce à l‘énergie de la vapeur… Peut-être pas réellement, mais en tout cas dans mon imaginaire elle le fait !

« La Forge »

Terre cuite

Après cuisson, une terre résiste à la chaleur. Cette remarquable propriété a permis à l’homme de créer tellement de choses utiles ou esthétiques. Le feu fascine, j’ai choisi de représenter une « forge » improbable, mi-organique, mi-construite.

« La Fonderie »

Terre cuite

Quand la terre devient, après cuisson, elle-même, un moyen de cuire autre chose. J’ai voulu réaliser des pièces qui évoquent par certains côtés des installations d’une industrie imaginaire dans laquelle on peut identifier des foyers, des cheminées, des grilles d’aérations pour entretenir un feu.

« Gaia »

Terre

Du cœur de la terre liquide

S’échappe la roche en fusion

D’où s’élèvent mille flammes

Ce rêve est féminin

La femme à bout de bras

Fiance ce rêve à la source de vie

Retient les courbes créatrices

Dans l’envoutement de la glaise

Psalmée par des mains

Qui donnent corps au rêve

Enfantant la terre en une figure divine

La terre flambante devient solide

Il est temps que des mains féminines

la fluidifient dans un geste de tendresse